1965 - L'envers du BALBAL DE L’ECAM - 7 mai 1965
C’est vrai que ce beau loupé financier, est une première expérience qui m’a bien servi pour la suite de ma vie privée et associative ; comme quoi tout est formateur et surtout les échecs (relatifs).
Au moment du bilan final de la manifestation, le trou était conséquent, de mémoire 4 000 francs de 1965, soit environ 9 700 € de 2020 (source INSEE)..
A comparer au 1 200 F/mois de salaire mensuel d’un ingénieur débutant de l’époque !
Est-ce que mon père a donné, via l’usine, un peu plus de Taxes d’apprentissage ? Je n’en ai jamais rien su.
Appelé dans le bureau du Directeur (Frère Joseph), il n’y a pas eu une véritable engueulade. La bonne tenue du bal, la publicité faite pour l’école, la qualité des orchestres ont pesé dans la balance ; ce n’est pas certain que l’ECAM ait été globalement perdante !
La direction, n’a pas demandé ma démission de président de l’Amicale des élèves, il est vrai que c’était la fin de mon mandat, et nous n’en n’avons plus jamais entendu parler.
La préparation de ce bal était un travail d’équipe. Elle doit beaucoup à l’inspiration de Charles Biraben : la présence de l’orchestre le l’opéra de Lyon pour jouer des valses dans une salle. « Maxime Saury » et « Stéphane Grappell » dans la salle Jazz ; « Les Sharks » pour la variété contemporaine et la prestation des « Ballets Johny Ludecher ». Ces derniers se sont produits sur une musique de votre serviteur (avec pour seul instrument la batterie).
Ce fut tout de même un peu vexant… même si tout n’était pas négatif dans cette expérience, et j’ai la faculté (heureuse) d’oublier facilement ce qui m’est désagréable.
Vincent Labelle
Président de l'Amicale des Elèves 64-65